La gestion différenciée consiste à appliquer à chaque espace un mode de gestion spécifique, adapté à son usage et à sa localisation. Ce principe vise à optimiser les moyens humains et financiers tout en répondant à divers enjeux environnementaux, sociaux et culturels.
Pourquoi la mettre en place ?
Social & culturel
- Protéger la santé des citoyens grâce à une gestion raisonnée et durable des espaces.
- Créer des espace de proximité comme des jardins partagés et lieux récréatifs.
- Sensibiliser le public à la nature et à l’écologie.
- Mettre en valeur les sites d’exception et le patrimoine local.
Economique
- Optimiser les ressources humaines et matérielles, en ajustant les efforts là où ils sont nécessaires.
- Utiliser des équipements adaptés aux besoins spécifiques de chaque espace.
- Réduire les coûts liées à la gestion des maladies et des parasites grâce à des pratiques préventives.
Environnemental
- Préserver la biodiversité en favorisant des pratiques respectueuses des écosystèmes.
- Réduire les sources de pollution, notamment liées aux produits chimiques ou aux interventions excessives.
- Assurer une gestion durable des ressources naturelles, comme l’eau et le sol.
Législation : une réglementation en constante évolution
Depuis 2017, le plan Zero-Phyto interdit l’usage des produits phytosanitaires dans le domaine public.
En 2019, une nouvelle étape est franchie : la commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel sont interdites.
Enfin, le plan Ecophyto prévoit de réduire de 50 % l’utilisation des produits phytosanitaires, tous secteurs confondus, d’ici 2025.
Ces mesures ont pour objectifs :
- Préserver la qualité de l’eau et les ressources naturelles.
- Protéger la santé des professionnels et des citoyens.
- Encourager la biodiversité en limitant l’impact des produits chimiques sur les écosystèmes.
Nous réalisons, en plusieurs étapes, la création du plan de gestion différenciée :
Analyse de l'existant
L’inventaire quantitatif
Cet inventaire permet de localiser les différents espaces publics et de connaître précisément les surfaces à entretenir, offrant ainsi une vue d’ensemble exhaustive de la commune.
L’inventaire qualitatif
L’objectif de cet inventaire est de mettre en lumière l’identité communale et de définir les ambiances propres à la commune, tout en évaluant les potentialités spécifiques de chaque espace public.
Définition des zones
- Analyse fonctionnelle : Etudier les spécificités et les usages de chaque zone afin de déterminer leurs fonctions principales.
- Définition des objectifs : Identifier les objectifs à atteindre pour chaque espace en tenant compte de ses caractéristiques et de ses enjeux spécifiques.
- Priorisation des enjeux : Classer les espaces en fonction de leur importance, des priorités communales et des ressources disponibles.
Codification et modes d'entretien
- Attribution des codes et prescriptions d’entretien : définir un système de codification pour chaque espace, accompagné des recommandations spécifiques en matière d’entretien.
- Classement des espaces publics : organiser les espaces identifiés à partir des inventaires selon des gradients d’entretien et les types de milieux.
- Cartographie et rédaction de fiches actions.
- Parallèlement aux actions menées dans le cadre de l’accompagnement pour le label “Villes et Villages Fleuris” (VVF), des plans de gestion différenciée peuvent être créés à destination des collectivités intéressées. Des prospections de terrain et des réunions avec les élus et techniciens peuvent être réalisées afin de rédiger ce plan de gestion différenciée, qui rejoint en partie les objectifs communaux du label VVF.